đŸ”„đŸ‡«đŸ‡· GrĂ©gory Roose

Écrivain

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Un groupe islamiste-djihadiste vient de prendre le pouvoir en Syrie, mais la presse française traite cet événement comme un retour de la démocratie de la liberté dans le pays. Nos journalistes sont des idéologues irresponsables.
Les traditions ne meurent que si on les abandonne !

Danse folklorique provençale à la sortie de la messe, dans un village perché de Haute-Provence
C'est parti. Pensez Ă  sortir au bon moment les amis !
PensĂ©es pour l'Ă©crivain algĂ©rien Boualem Sansal, emprisonnĂ© pour « acte subversif » par l'Ă©tat algĂ©rien. Il risque la prison Ă  perpĂ©tuitĂ© voire la peine de mort. Quand je l'avais rencontrĂ© Ă  Digne-les-Bains, en mai 2024, il m'avait confiĂ© ĂȘtre parfaitement conscient des risques qu'il encourait Ă  chaque fois qu'il retournait en AlgĂ©rie. Je salue son courage et sa tĂ©nacitĂ©.
Au XIXe siĂšcle, le ministĂšre de la SantĂ© de la ville de New York disposait d'un dĂ©partement entier oĂč les fonctionnaires dessinaient des cartes de la puanteur de la ville. À cette Ă©poque, on pensait que les maladies apparaissaient Ă  cause des odeurs et la thĂ©orie des microbes n'apparaĂźtra qu'Ă  la fin du siĂšcle.

Les fonctionnaires de l’époque se promenaient littĂ©ralement dans les rues Ă  la recherche de diffĂ©rentes odeurs dont ils notaient les caractĂ©ristiques et la provenance.

La carte montre plusieurs usines odorantes Ă  Brooklyn, d'oĂč le vent transportait la puanteur vers Manhattan.
Souvenirs
Quelqu'un a-t-il des nouvelles de Xavier ?
L'Ɠuvre Comedian de Maurizio Cattelan, qui consiste en une banane suspendue Ă  un mur par un morceau de scotch argentĂ©, n’est pas simplement un fruit et un bout de ruban adhĂ©sif. C'est une dĂ©claration radicale sur la nature mĂȘme de l'art, une rĂ©flexion audacieuse sur l’éphĂ©mĂšre, la valeur et la marchandisation de la culture. Parce geste apparemment simple, Cattelan bouscule l’idĂ©e traditionnelle de l’Ɠuvre d'art et de son statut dans la sociĂ©tĂ© contemporaine. Que l’on aime ou que l’on dĂ©teste, cette banane est une Ɠuvre qui crĂ©e un dialogue mondial, une Ɠuvre quiperturbe, questionne et, surtout, fait rĂ©agir. Acheter une banane scotchĂ©e Ă  un mur pour la modique somme de 6,2 millions de dollarsn'est pas seulement un acte d’acquisition, c’est une dĂ©claration de foi dans l'invisible : la valeur de l'art n'est plus dans lamatiĂšre, mais dans ce que l’on en fait. L’artiste, par ce geste, pousse son public Ă  rĂ©flĂ©chir sur ce qui dĂ©finit une Ɠuvred’art. Est-ce l'objet en soi ? L’artiste qui l’a conçu ? Le contexte dans lequel il est prĂ©sentĂ© ? Le prix qu’il atteint surle marchĂ© ? Le simple fait qu’il soit Ă©phĂ©mĂšre, qu’il pourrisse sous nos yeux, le rend-il plus prĂ©cieux ou moins ? Cette question fondamentale est exactement ce que Cattelan cherche Ă  susciter. Et il y parvient avec brio.

Comedian fait Ă©cho Ă  une Ă©poque oĂč tout est instantanĂ©, oĂč les objets du
quotidien sont Ă©levĂ©s au rang d'icĂŽnes culturelles Ă  travers lesrĂ©seaux sociaux et la culture des mĂšmes. Ce fruit, cet objet banal et pĂ©rissable, devient une sorte de mĂ©taphore de la maniĂšre dontl'art et l'importance sont aujourd'hui construits. La vente de cette Ɠuvre Ă  Sotheby’s, oĂč sept enchĂ©risseurs se sont affrontĂ©savec une frĂ©nĂ©sie palpable, transforme cet acte en un reflet de la marchandisation de l’art et de la quĂȘte de statut, un jeu d'ombresoĂč l'art devient une monnaie d’échange dans une Ă©conomie visuelle oĂč tout est Ă  vendre, mĂȘme l’éphĂ©mĂšre., ce qui lerend encore plus impalpable. Mais Comedian ne se contente pas de provoquer une rĂ©flexion sur l'art, elle est elle-mĂȘme un produit dumarchĂ©. Acheter cette Ɠuvre, c’est devenir une part de l'histoire de l’art contemporain, une maniĂšre de dire : « Je fais partie dujeu », tout en prenant une distance critique vis-Ă -vis de ce mĂȘme jeu. L’acquĂ©reur de la banane, en l'occurrence Justin Sun, n'a passeulement achetĂ© un objet mais une histoire, un phĂ©nomĂšne culturel. La promesse de « manger la banane » en guise deperformance souligne encore plus la multiplicitĂ© des interprĂ©tations et la flexibilitĂ© des frontiĂšres entre l'art, la consommation, etl'absurde. On frise le gĂ©nie. L’Ɠuvre trouve aussi un Ă©cho dans l’émergence des nouvelles technologies, des crypto-monnaies et desNFT, oĂč l'art et sa valeur sont souvent dissociĂ©s de tout ancrage matĂ©riel. Cattelan, avec sa banane, nous force Ă  repenser notremaniĂšre d'aborder l’art dans un monde oĂč les frontiĂšres entre le rĂ©el et le virtuel deviennent floues. Cette vente dĂ©mesurĂ©e, oĂčl’objet en question est en rĂ©alitĂ© pĂ©rissable et tout Ă  fait ordinaire, interroge de maniĂšre frontale la façon dont la sociĂ©tĂ©valorise l’invisible. Comedian n’est pas seulement une Ɠuvre d’art : elle est un miroir des contradictions de notre Ă©poque, uneprovocation postmoderne qui se moque de l’élitisme des institutions culturelles tout en offrant une critique acerbe del’obsession capitaliste pour la possession et l’image.

Il est indĂ©niable que Cattelan a frappĂ© lĂ  oĂč ça fait mal : lĂ  oĂč l’art se mĂȘle au spectacle, Ă  la spĂ©culation et Ă  laconsommation. Ce geste iconoclaste d’une banane en scotch devient ainsi l’un des symboles les plus puissants de notre Ă©poque, del’art moderne Ă  l'art contemporain. Et c’est prĂ©cisĂ©ment cette contradiction, cette ambiguĂŻtĂ©, qui confĂšre Ă  Comedian sonpouvoir inĂ©galĂ©. Peut-ĂȘtre qu’il faut, au fond, accepter de voir l’art comme une expĂ©rience, un happening, un miroir du monde quinous entoure — et parfois, ce miroir peut trĂšs bien ressembler Ă 
une banane scotchée au mur.

Je suis banane. Nous sommes tous banane.


Gricha Rosov,
Commissaire d'exposition
Une banane collée sur un mur a été vendue chez Sotheby's pour 6,24 millions de dollars.

L’acheteur est le crypto-entrepreneur et collectionneur d’art chinois Justin Sun.

ImmĂ©diatement aprĂšs l'achat, il envisage de manger la banane "dans le cadre de cette expĂ©rience artistique unique, rendant hommage Ă  sa place Ă  la fois dans l'histoire de l'art et dans la culture populaire". 😁

Je vais redevenir artiste et vendre des boĂźtes remplies d'air.
Une banane collée sur un mur a été vendue chez Sotheby's pour 6,24 millions de dollars.

L’acheteur est le crypto-entrepreneur et collectionneur d’art chinois Justin Sun.

ImmĂ©diatement aprĂšs l'achat, il envisage de manger la banane "dans le cadre de cette expĂ©rience artistique unique, rendant hommage Ă  sa place Ă  la fois dans l'histoire de l'art et dans la culture populaire". 😁

Je vais redevenir artiste et vendre des boĂźtes remplies d'air.
Elon Musk : des fusées pour remplacer les avions de ligne ?

Elon Musk, fondateur de SpaceX, imagine un avenir oĂč les avions seraient remplacĂ©s par des vaisseaux spatiaux. Imaginez voyager de New York Ă  Shanghai en seulement 40 minutes, de Paris Ă  New York en 29 minutes ou de New York Ă  Sydney en 49 minutes.

Ce concept audacieux s’appuie sur la fusĂ©e Starship, capable d’atteindre une vitesse de 27 000 km/h. S’il se concrĂ©tise, il pourrait rĂ©volutionner les voyages longue distance, rendant le monde plus connectĂ© que jamais.

A vĂŽtre avis, c'est l’avenir des transports ou simplement de la science-fiction ? Selon moi, il y aura deux dĂ©fis majeurs Ă  relever, celui de la gestion des dĂ©collage et atterrissage pour que les vols restent agrĂ©ables et bien sĂ»r celui du coĂ»t du transport en matiĂšre d'Ă©nergie.
Tucker Carlson : « Moscou n'a pas été dégradée par l'architecture postmoderne qui détruit votre esprit. »

Chris Cuomo : « Vous croyez que l'architecture postmoderne est conçue pour tuer votre esprit ?! »

Tucker : « Bien sûr. »

Cuomo : « Pourquoi ? »

La réponse de Tucker va vous époustoufler.
Une tirade mémorable :
Pensées.
C'est dimanche. Profitez-en pour faire des bébés europééns !
Hier, je me tenais devant cette immense construction en pierres de pays, finement taillĂ©es et sobrement agencĂ©es. Mille questions occupaient mon esprit, ainsi qu’elles jaillissent quand on pense Ă  ces Hommes que l’Histoire a cruellement oubliĂ©s. Qui Ă©taient ces gens qui ont sculptĂ© de leurs mains ces facades, taillĂ© ces encorbellements, installĂ© ces fenĂȘtres ? Comment s’appellaient-ils et oĂč vivaient-ils ? Pourquoi leur nom n’est-il pas inscrit dans les livres d’Histoire comme on le fait avec ceux des architectes, des mĂ©cĂšnes et des rois ? Etaient-ils moins mĂ©ritants ? Leur passage sur terre a-t-il Ă©tĂ© moins important que ceux dont on se souvient par la grĂące des scribes ? L’histoire de l’homme est ainsi faite. On se souvient des gĂ©nĂ©raux, rarement des soldats. Se dressait face Ă  moi la plus grande injustice : ce tĂ©moin du passĂ©, ĂągĂ© de plusieurs siĂšcles, n’avait pas de nom, mais un sobriquet, pas d’histoire, mais une rumeur, pas d’avenir assurĂ© ni de passĂ© affirmĂ©. Pourtant, il suffisait de lire l’usure de ses marches, les gravures sur ses murs ou l’épaisseur des troncs qui parcouraient son jardin pour se convaincre que la vie, jadis, y a grouillĂ© intensĂ©ment, avant de s'effacer sans laisser de traces.
La fin du wokisme, pour de bon ?
This is Gricha Rosov. J'ai décidé de raconter dans un livre ma petite intrusion (hallucinante) dans le monde de l'art. A suivre...
La Chine et l'Inde polluent un maximum, mais ne paient quasiment rien pour réduire leur impact sur l'environnement. La France, bon élÚve, est le 4e contributeur mondial.

Ce systÚme inéquitable n'a pas vocation à perdurer en ce qu'il est insoutenable. Le principe du "pollueur = payeur" ne s'applique pas, car ces pays sont soit disant "coincés entre dette et développement". Il faut les responsabiliser, ce qui permettra par ailleurs à l'Europe de se réindustrialiser, seul moyen pour la France de sortir du cycle infernal de la dette.
La Chine et l'Inde polluent un maximum, mais ne paient quasiment rien pour réduire leur impact sur l'environnement. La France, bon élÚve, est le 4e contributeur mondial.

Ce systÚme inéquitable n'a pas vocation à perdurer en ce qu'il est insoutenable. Le principe du "pollueur = payeur" ne s'applique pas, car ces pays sont soit disant "coincés entre dette et développement". Il faut les responsabiliser, ce qui permettra par ailleurs à l'Europe de se réindustrialiser, seul moyen pour la France de sortir du cycle infernal de la dette.
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